dimanche 16 novembre 2008

Créez vos document scientifiques avec kile

Introduction

Nous sommes tous amené à écrire des documents qui peuvent être de simple lettres à des des rapports très long. Certains facteurs, comme la numérotation de pages, les références croisés, les citations, peuvent rendre la tâche de rédaction très difficile.

La qualité du document peut aussi avoir une importance crutiale dans certaines situations, à savoir, dans les papiers scientifique et plus précisément, dans les documents mathématiques. Heureusement, nous disposons aujourd'hui d'un grand nombre d'outils qui permettent l'éditions facile et efficace de documents dont Microsoft word et openoffice.org (writer).


Cependant, Latex reste l'outil incontournable à l'écriture de documents scientifiques, et ce, vu la qualité exceptionnelle des documents qu'il génère. D'ailleurs, certaines conférences trés sérieuses imposent aux scientifique de soumettre des documents écris en latex.


Pendant longtemps, l'édition de fichiers latex se faisait avec les éditeur emacs et vi. Aujourd'hui, et avec le développement des projets KDE et GNOME, d'autres alternatives comme Kile et texmaker ont été développé et offrent des interfaces graphiques très sophistiqués. Ces outils sont un argument de plus pour migrer vers latex.


Cet article est dédié à la présentation de l'outil kile et est organisé comme suit: Dans le premier paragraphe, nous présentons brièvement l'outil Latex et les commandes qui permettent de générer le fichier résultat en format PDF ou PS. Nous détaillons ensuite la procédure d'installation de kile. Enfin, nous présentons les différentes fonctionnalités qu'offre cet outil.



Avantages et inconvénient de latex


Contrairement aux outils qui adoptent l'approche WYSIWYG (comme microsoft word et oOo writer), Latex adopte une approche qui se concentre sur le fond et non pas sur la forme. Partant du principe qu'un document doit d'abord être être lu et non pas être vu comme un pièce d'art, latex se concentre sur la structure des documents. Les discussions entre les partisants des deux approches risque par moment d'être chaudes. Sans essayer de faire un comparatif entre ces outils, nous allons présenter les principaux avantages de Latex:


  • Latex est disponible gratuitement sur la plupart des plate-formes

  • Les document produits par Latex sont reconnus et utilisables et peuvent être imprimés sur la plupart des plate-formes sans perte de qualité ni de mise en page

  • Latex génère des documents de très bonne qualité typographique, et ce , puisqu'il utilise TEX comme outil de mise en page

  • Les formules mathématiques sont édités et produites d'une façon professionnelle. C'est l'un des principaux avantages de l'utilisation de Latex puisqu'il permet d'inclure et d'afficher facilement les formules mathématique (parfois, très complexes). Cette fonctionnalité est particulièrement utilisée aux chercheurs et aux ingénieurs (etc ...) qui ont besoin de produires des document avec beaucoups de mathématiques

  • La mise en page des documents est généré automatiquement par Latex. L'utilisateur doit se concentrer uniquement sur la structure et le contenu du docuement

    Les structures complexes comme les references, les notes de fin de page, la table de matière, la bibliographie sont gérée automatiquement

Evidemment, Latex possède quelques limites dont je cite:

  • Difficulté d'approntissage pour les gens habitués par les applications WYSIWYG

  • La personnalisation des documents est encore une tâche assez dificille malgrès la présence d'un tres grand de classes

  • Je rejoint les auteurs du tutorial apprendre latex en 88 minutes pour affirmer qu'avec latex, il est très dificile d'écrire un document mal organisé

Principe de fonctionnement


La figure 1 résume le principe de fonctionnement de latex.

L'utilisateur doit commencer par éditer sont texte source (disons source.tex) par son éditeur préféré. Il peut éventuellement, inclure des figures et des graphiques. L'utilisateur doit ensuite compiler sont fichier à l'aide de la commande

latex source.tex


L'outil latex va alors générer le fichier résultat source.dvi qui peut être par la suite imprimé, ou affiché sur l'ecran. Le plus souvent, ce fichier va être tranformé en un fichier de format PDF ou PS avec les commandes dvi2pdf et dvi2ps.


Il est interressant de savoir que même si votre fichier source contient des erreurs (qui ne sont pas critiques), latex va générer le document cible. Ceci peut aider à déboguer le fichier source en detectant visuellement où se trouve l'erreur.











Présentation de kile


Latex est un logiciel de traitement de fichier de code source latex. Il offre à l'utilisateur une interface graphique qui lui permettra facilement d'insérer les balises latex. Bien que latex peut être vu comme un éditeur de texte, il ne faut pas surtout pas la prendre comme un équivalent à Word ou tout autre éditeur WYSIWYG.


Grace à aux grand nombre de fonctionnalités implimentés, latex va faciliter l'apprentissage et l'utilisattion de Latex. Ainsi, vous n'avez à taper aucune commande textuelle pour générer votre cible. Cependant, vous ne pouvez utiliser kile si vous n'avez aucune connaissance Latex.


Installation de kile

Aujourd'hui, kile est integré par defaut dans la plupart des distributions linux. Vous pouvez l'installer directement au moment de l'installation de votre système ou, avec les commandes (o combien utiles)

apt-get install kile

sur la distribution ubuntu (etc ...) et

yum install kile

sur fedora (redhat, ....)

De toute évidence, l'installation de kile suppose que latex est déjà installé. Comme interagit en plus avec beauoups d'autres outils comme le lecteur pdf, le correcteur orthographique, les outils d'exportation vers les format pdf et ps ......, je vous suggère de faire une vérification du système (menu settings --> vérification du système). Cette action demande à kile de vérifier si tous les logiciels sont il a besoin sont installé. Un état va être affiché ainsi qu'une fenêtre d'avertissemant si un logiciel critique est manquant (voir figure 2)


Pour le bon fonctionnement de votre système, prenez le temps d'installer au moins les logiciels critiques (comme KDVI).










Les menus de kile

File: comme la plupart des logiciels graphiques, kile dispose du menu file (fichier) qui contient les fonctionnalités classiques comme l'ouverture, la sauvegarde, la fermeture et l'impression de documents. Vous pouvez aussi créer un modèle à partir d'un document ou supprimer un modèle. Enfin, ce menu contient trois fonctionnalités qui peuvent être très pratiques dans certaines situations à savoir: exporter un document vers HTML, convertir un document vers un format de votre choix et enfin, la fonction statistique qui renvoies les statistiques du documents.

Edit: le menu edit contient aussi les fonctions classiques d'édition de texte comme l'annulation de frappe, le couper/copier/coller, les fonctions de sélection et de recherche dans le texte. Ce menu offre aussi des fonctions intelligentes de navigation dans le document source et qui permettent de selection un environnement, de passer d'un item à en autre à l'intérieur d'un environnement et de supprimer un environnement.

View: ce menu est commun à toutes les applications KDE et contient les fonctions liée à l'affichage des documents dans kile.

Projet: C'est le menu principale de kile puisqu'il permet la création et le chargement de projet latex. En effet, bien que kile permet l'édition d'un fichier source latex sans ouvrir de projet, il est fortement conseillé de créer un nouveau projet pour chaque document que vous voulez générer. Un projet peut vous aider considérablement à traiter vos document en vous permettant l'accès à des fonctionnalités complexe comme la complétion de code et la gestion de bibliographie. Lors de la compilation, vous n'aurez même pas à indiquer quel est le document maître. Lors de la création d'un nouveau projet, un assistant vous proposera de créer un document à partir des modèles disponibles. Si aucun modèle ne vous convient, vous pouvez démarrer votre projet avec une page vierge.


Quand vous avez créé ou chargé votre projet, ce menu vous permet d'ajouter ou de supprimer des fichiers au projet. En plus, il offre une fonction pour l'archivage du projet (très intéressante pour tout informaticien qui se respecte).


Compilation: Quand vous voulez voir le résultat de votre travail, c'est au menu compilation que vous avez affaire. C'est un menu riche en fonctionnalités. Il vous permet par exemple de faire une compilation rapide de votre document, ou d'une partie (sous document, sélection) de votre document. Ce menu offre aussi l'accès à tous les outils de compilation disponibles sur votre système comme bibtex, pdflatex …... Vous n'avez donc à tapez aucune commande sur la console. Les fonctions de conversion et d'affichage des différents format sont aussi disponibles. Notons que le bon fonctionnement de ces tâche dépend des logiciels installés sur votre système (paragraphe installation de kile). Vous avez aussi la possibilité de paramétrer les outils que vous voulez utiliser (menu setting).

Notez enfin que si l'étape de compilation génère des erreurs, kile vous place votre curseur directement sur la ligne de l'erreur.



Latex: Ce menu est d'une importance capitale puisqu'il vous assiste dans la création de vos documents latex. En effet, l'apprentissage des balises latex reste l'un des facteurs qui freinent la migration des éditeur vers latex. Heureusement, avec kile, ce problème n'existera presque plus vu que ce menu offre la majorité des balises latex. De plus, ceux ci sont trié par catégorie. Par exemple, dans le sous-menu structure nous trouvons les balises \part, \chapter, \section ….. Notons aussi l'existence du menu bibliographie qui permet de gérer la bibliographie dans les document scientifiques. Notez que la dernière partie de ce menu est dédié aux commandes d'insertion de de fichiers (image, sous-fichier, ….).

La dernière option de ce menu permet d'édition et la modification des balises utilisateurs.

Assistant: Ce menu vient compléter la puissance et la souplesse du menu Latex en offrant à l'utilisateur des assistants qui permettent d'éditer des objet complexes tel que les tableaux, les figures et les matrices. Contrairement aux options de menu latex qui insèrent les balises latex directement dans la code source, ces assistants permettent d'éditer ces objets d'une manière graphique.










Cet assistant ajoutera le code suivant directement dans votre fichier source:

\begin{displaymath}

% use packages: array

\begin{array}{lll}

3 & 4 & 2 \\

2 & 3 & 5 \\

1 & 2 & 3

\end{array}

\end{displaymath}


Ainsi, avec les quatre menus que nous venons de voir, il est possible d'éditer un fichier latex sans avoir ni à écrire des commandes latex dans le fichier sources, ni à taper des commandes de compilation sur le terminal. De plus, avec les différents outils de conversion disponibles, il est possible de convertir le document cible vers différents format possible.


En plus de tous les menus que nous venons de présenter, les développeurs de kile (à l'image de tous les développeurs de logiciels KDE) ont pris de soin d'offrir aux utilisateurs des barres d'outils très utiles qui offrent un accès plus rapide aux fonctionnalités simples mais fréquemment utilisées comme la comme \frac{}{} qui permet d'afficher les quotient ou la commande \sqrt{}{} qui permet de dessiner le signe racine. De plus, une barre latérale, qui est l'une des meilleures fonctionnalités de kile (à mon avis), permet d'accéder:

  • une zone de navigation dans le système de fichier qui permet d'ouvrir des fichiers

  • une zone qui affiche la structure hiérarchique du document (ou du projet) en actif

  • une zone qui permet l'accès aux symboles mathématiques (parfois très complexes et très difficiles à retenir) comme les flèches, les vecteurs, les lettres grecs, …..













Malgré que kile dispose d'une variétés de fonctions qui sont stables et efficaces, il reste indispensable de connaître les bases de latex. Kile peut être vu comme une aide mémoire efficace et pratique. Il peux aussi servir d'outil pour l'apprentissage de Latex.


La stabilité des outils implémentés dans kile ne nous laisse pas à l'abri de commaitre des erreurs. Si vous utilisez l'interface graphique pour insérer une figure, il y a toujours un risque d'oublier de mettre la métrique de la largeur ou la longueur de de figure. Une compilation va alors générer des erreurs que seul un connaisseur (quitte à ce qu'il soit même débutant) peut corriger.



Sur le NET

Exellent tutoriel pour l'apprentissage de latex et kile: http://www.tice.ac-versailles.fr/logicielslibres/spip.php?article94



Le site officiel de kile: kile.sourceforge.net

Le site du projet latex: http://www.latex-project.org/



dimanche 19 octobre 2008

Installation de linux Fedora

Pré-requis
La première partie de cet article est dédiée aux utilisateurs standard qui prévoient d’installer Linux Feodra Core 7 (FC7) à partir des CD ou d’un DVD. La deuxième partie sera consacrée à des utilisateurs un peu plus avancés et abordera l’installation automatique de Fedora 7 par réseau, utile dans le cas de l’installation de plusieurs PC liées en réseau ou même pour une installation à partir d’Internet. Aucune connaissance particulière n’est nécessaire pour la première partie. Un minimum d’expérience en administration système est indispensable pour une bonne compréhension de la deuxième partie.


Introduction
L’installation d’un système d’exploitation est le premier contact que nous avons avec notre système. Faire une bonne ins­tallation peu nous faire gagner beaucoup temps à posteriori. En effet, si nous faisons une installation propre, nous n’aurons plus à nous préoccuper des re-paramétrer les valeurs présentes dans le systèmes où à installer des nouveaux logiciels qui pou­vaient être installer lors de l’installation.
Pour se faire, avant d’attaquer l’instal­lation, il préférable, voire même indispen­sable, de connaître :
• L’environnement matériel sur le­quel le système sera installé pour s’assurer que celui-ci supporte le matériel disponible (processeur, carte vidéo, carte son ….). Notons que Linux Supporte la plupart du matériel disponible sur le marché. Une liste exhaustive du matériel supporté par Linux se trouve à l’adresse suivante : http://www.freenix.org /unix /linux / HOW TO / Hardware - HOW TO.html (Version anlaise disponible sur http:// www.linuxdoc.org/HOWTO/Hardware- HOWTO.html),
• L’utilisation future du système (serveur, poste de travail, …..)
Une fois ces informations disponibles, nous pouvons procéder à l’installation.

Installation de Linux en cohabitation avec Windows
Environnement

Dans ce paragraphe, nous supposons disposer d’un PC équipé du système d’ex­ploitation Windows. FC7 va alors être le deuxième système d’exploitation installé et cohabitant avec Windows. Pour pré­parer l’installation de Linux, commencez par préparer un espace vide qui servira à héberger les différentes partitions de Linux. Cet espace peut varier selon vos besoins. Je suggère de prévoir un es­pace minimal de 6 Go. Sachez que Linux Fedora vous offre la possibilité d’installer, très facilement, un très grand nombre de logiciels si vous avez une connexion Inter­net. Vous pouvez, le cas échéant, prévoir un espace beaucoup plus grand. Pour procéder au partitionnement du disque, je suggère l’utilisation de l’outil Partition magique (http://www.symantec.com/fr/fr/ home_homeoffice/products/overview.jsp ?pcid=sp&pvid=pm80). L’utilisation de cet outil sort du cadre de ce document. Vous trouverez un bon tutoriel à cette adresse http://karibou10.free.fr/tuto/partionmagic/.

Une fois l’espace réservé, vous pouvez passer à la préparation du média d’installa­tion. La distribution Fedora offre plusieurs options de choix d’installation plus ou mo­ins originales et puissantes, et ce, pour dif­férentes architectures matérielles. Dans cette première partie, nous montrons com­ment procéder à une installation à partir d’un DVD. Pour cela, il faut commencer par télécharger l’image du DVD de FC7 (http: //fedoraproject.org/get-fedora.html) dont la taille est 2,7 Go et de la graver sur un DVD.



Remarque : Quel fichier télécharger ?

La distribution Fedora est compilée pour différentes architectures ou types de processeurs. Le tableau suivant montre quelle architecture correspond à quel type de processeur.



Procéder à l’installation


L’espace disque est réservé ! le média d’installation est créé ! Passons sans plus tarder à l’installation proprement










Commençons par insérer le DVD dans le lecteur et redémarrer le PC. Ce dernier va alors booter à partir du DVD et va affi­cher l’écran d’accueil de l’installation de Li­nux qui contient les options suivantes :
• Install or upgrade an existing system : c’est l’option par défaut. Elle permet d’installer ou mettre à jours le système existant en mode graphique.
• Install or upgrade an existing system (text mode) : dans le cas ou vous avez un problème avec votre carte graphi­que, vous pouvez utiliser cette option pour une installation/mise à jour en mode textuel.
• Rescue installed system : cette option peut être utile pour réparer un système déjà installé.
• Boot from local drive : cette option per­met de démarrer le PC depuis le média local.
Si au bout de 60 secondes aucune touche n’est tapée, le système va choisir automa­tiquement l’option par défaut (installation en mode standard).
Pour procéder à l’installation, tapez entrer. Vous pouvez aussi, si vous voulez, procéder à l’installation en mode textuel (option 2). Le système va alors charger le programme d’installation de Linux en mémoire et vous demande de tester l’in­tégrité du média d’installation.
Le système va ensuite afficher une bo­ite de dialogue de bienvenue. Deux interfa­ces classiques vont ensuite vous demander de choisir la langue et le type du clavier.


En appuyant sur le bouton suivant, le système détecte automatiquement si une ancienne version de FC est installée. Si c’est le cas, le système vous demande de choisir entre une mise à jour du système et une nouvelle installation. Autrement, le système suppose qu’il s’agit d’une nouvelle installation.










L’étape qui suit est la plus délicate de l’installation : c’est le partitionnement. Il consi­ste à indiquer au système sur quelles parties du disque on va installer Linux. Une interface va afficher les différents disques disponibles et propose les options suivantes :


• Supprimer toutes les partitions et créer une configuration par défaut : cette option vous convient si vous voulez installer FC seul sur votre PC. Le système va alors supprimer toutes partitions (et les DONNÉES!!) qui existent sur votre disque et créer un configuration par défaut. Je recommande de ne jamais utiliser cette option sauf si vous êtes vraiment sûr de ce que vous faites.
• Supprimer toutes les partitions Linux du système et créer une configuration par défaut : cette option va supprimer toutes les partitions Linux existantes (et les don­nées qu’elles contiennent) sur le disque et créer une configuration par défaut.
• Utiliser l’espace disque disponible sur le disque et créer une configuration par défaut : Cette option ne supprime aucune donnée et utilise l’espace libre laissé sur les différentes partitions du système pour installer Linux.
• Configuration manuelle : Grâce à cette option, vous pouvez choisir la configura­tion qui vous convient le mieux. Utilisez cette option pour créer les trois partitions suivantes (avec le bouton ajouter).



Une fois les partitions créées, cochez la case examinez et modifier la structure du partitionnement et tapez suivant. Une fenêtre affichera alors la nouvelle confi­guration du disque. Vous pouvez en pro­fiter pour vérifier que la partition Windows (VFAT ou NTFS) ne sera pas formatée.
L’étape qui suit est celle de l’installation du chargeur de démarrage (boot loader). Le chargeur de démarrage est un petit pro­gramme qui lance le système d’exploitation, généralement via un menu. Fedora utilise le chargeur GRUB par défaut. Dans ce menu, vous avez la possibilité de personnaliser le menu de GRUB (système lancé par défaut, option de chargement de Linux….).
venons maintenant à l’étape de con­figuration du réseau : Linux reconnaît la plupart des cartes réseau disponibles sur le marché. Cette étape doit se faire en co­ordination avec votre administrateur réseau qui vous propose une des deux options suivantes

• Laisser le serveur DHCP vous attribuer automatiquement une adresse IP.
• Configurer manuellement (statiquement) le réseau.
Vous avez la possibilité de configurer les interfaces IPV4 et IPV6 s’il est pris en charge.
De même, la configuration du nom de la machine (hostname) peut se faire d’une façon automatique, ou d’un façon statique. Si vous choisissez de configurer manuel­lement votre nom de machine, alors, don­nez lui un nom comme : nom_machine.do­maine. Exemple : hannibal.linux.fr : hanni­bal est le nom court de la machine, linux.fr est le nom du domaine.
L’écran suivant sert à configurer la zo­ne horaire dans laquelle vous vous tro­uvez. Spécifiez une zone horaire même si vous prévoyez d’utiliser le protocole NTP.
Venons maintenant à la configuration du mot de passe root. Linux créée par défaut un compte administrateur (root) qui a tous les privilèges et qui ne fait pas objet de restrictions comme la plupart des au­tres comptes utilisateurs. La taille minima­le requise pour de mot de passe est six caractères. Essayer d’utiliser une combi­naison de caractères majuscules et minu­scules et de caractère spéciaux. Vous tro­uverez plusieurs suggestions pour faire un bon mot de passe. Moi, je suggère de met­tre un mot de passe qu’on ne risque pas d’oublier.
Venons maintenant à l’étape de sélec­tion de logiciels à installer. Dans cette fenêtre, les logiciels (appelés paquetages) sont groupés en groupes et en sous gro­upes. Par défaut, Fedora sélectionne les paquetages de l’option poste de travail. Vous avez la possibilité de personnaliser cette liste en sélectionnant les paquetages de votre choix. Cette fenêtre contient aus­si l’un des aspects les plus forts de Fedo­ra : c’est la possibilité de définir des dépôts (repository) additionnels à partir desquels on peut télécharger des logiciels ou mettre à jour les logiciels déjà installés.
Finalement, en appuyant sur le bouton suivant, nous arrivons au point de non reto­ur : le système commence le formatage des partitions et l’installation des logiciels. Cette étape peut prendre un temps plus ou moins long selon l’installation requise. A la fin de cette étape, le système va être redémarré.
Lors du premier démarrage, le programme d’installation va lancer l’outil First boot qui va commencer par demander d’accepter les termes de la licence d’utilisation de Fedora.
hFirst boot demande ensuite de configurer SELinux qui est un est un LSM (Linux Se­curity Module). Il permet de définir une poli­tique d'accès MAC (Mandatory Access Con­trol) aux éléments d'un système basé sur Li­nux. SELinux permet de limiter les actions des utilisateurs et des programmes en ren­forçant les règles de sécurité. Trois niveaux de sécurité sont proposés :
• Mode application (enforcing mode) : c’est le niveau le plus élevé. Il permet de limiter les actions des utilisateurs/programmes en utilisant les règles de sécurité de Fedora,
• Mode permissif (permissive mode) : dans ce mode, le système génère seulement des messages d’erreurs. Aucune action ne sera prohibée,
• Désactiver : cette option désactive SELinux.


Vous pouvez ensuite configurer la date et l’heure de votre système et ce soit manuel­lement, soit en utilisant un serveur NTP qui vous permet de garder votre machine à l’heure via des requêtes réseau.
Maintenant, il est temps de créer les uti­lisateurs du système. Malgré qu’un comp­te root existe, il est fortement conseillé de créer un autre utilisateur avec lequel la ma­jeure partie du travail sera faite. Laissez le compte root uniquement pour les travaux d’administration. De plus, il est possible de lancer la plupart des outils d’administration à partir des comptes utilisateurs normaux. Un mot de passe sera alors demandé.
Finalement, vous pourrez tester si vo­tre carte son est bien configurée en deman­dant au système de jouer un échantillon de musique. Vous avez la possibilité de régler le volume et de répéter l’échantillon jusqu’à la terminaison de votre vérification.
Et oui, ce fut bien la dernière étape. Ju­ste un dernier redémarrage et le système est à vous. Un écran d’accueil va vous de­mander de vous identifier. Il suffira alors de saisir le login et le mot de passe que vous avez choisi. Félicitation !! Vous avez réussi votre première installation.






Installation Kickstart
Si vous êtes un administrateurs systèmes, vous préférerez probablement procéder à des installations automatisées. L’installa­tion kickstart est alors la solution qui vous faut. Il s'agit tout simplement de créer un fichier qui contient toute les réponses aux questions qui vous seront posées lors de l’installation du système. Cette technique peut être particulièrement utile quand vous avez des installations répétitives à faire.
Le fichier kickstart peut être stocké sur un emplacement réseau et sera lu par les PCs individuellement lors de l’installation. La solution kickstart convient aux person­nes voulant effectuer des installations sur plusieurs PCs, rendant cette solution par­faite pour un administrateur réseau.
Kickstart vous permet d’automatiser la plupart des informations requises au mo­ment de l’installation dont
• La sélection de la langue.
• La sélection du clavier.
• L’installation du chargeur de démarrage.
• Le partitionnement du disque.
• La configuration du réseau.
• L’authentification NIS, LDAP….
• La configuration du parefeu.
• La configuration des paquetages à ins­taller.
• La configuration du serveur X-window.
Dans le reste du paragraphe, nous suppo­sons avoir l’environnement suivant :
• Un réseau contenant un serveur DHCP pour l’attribution automatique des adresses IP.
• Un PC fonctionnant comme serveur WEB et sur lequel vous avez les droits d’admi­nistration. On supposera que l’adresse IP du serveur est 192.168.1.100.
• Un serveur DNS serait un plus (option­nel).
• Quelques PC sur lesquels nous vou­lons installer FC7.
Pour procéder à une installation kickstart vous devez :
• Créer un fichier kickstart.
• Créer un média bootable (cd, flash …).
• Lancer l’installation kickstart à partir des Pcs.
Créer un fichier kickstart
Vous avez deux options pour créer le fi­chier kickstart : manuelle et automatique (via l’outil system-config-kickstart). C’est la deuxième option que nous allons dé­velopper.
• Méthode d’installation : HTTP.
• Serveur HTTP :192.168.1.100.
• Répertoire HTTP : FC7.








Ceci suppose que vous aller créer un ré­pertoire FC7 sur la racine de votre serveur Web et que vous allez y copier le contenu du DVD de FC7. Plus fort encore : Si la bande passante de votre connexion Inter­net est bonne, vous pouvez spécifier un emplacement se trouvant sur Internet.
A la fin de cette étape, vous devez en­registrer votre fichier sous un nom de vo­tre choix (disons netinst.ks).
Une fois ce fichier crée, il faut le placer sur un serveur réseau. Dans notre cas, no­us avons choisi de le placer sur la racine du serveur Web. Mais sachez qu’il est possible de le placer sur un serveur NFS ou FTP…. Maintenant, ce fichier devient accessible à partir du réseau local à partir de l’adresse suivante : http://192.168.1.100/netinst.ks.
Créer un média bootable
Créer un média bootable de votre choix (CD, DVD, clefs USB)
Lancer l’installation kickstart à partir des PCs client
Maintenant il ne reste qu’à lancer l’instal­lation kickstart. Il faut pour cela insérer le média bootable et re-démarrer les PC. À l’invite de l’écran d’accueil, tapez : linux ks=http://192.168.1.100/
netinst.ks
STOP : Ne touchez à plus rien, le pro­gramme d’installation va tout faire à votre place. Attendez le temps que l’installation se termine et vous allez pouvoir utiliser votre système. Notez que vous pouvez lancer plusieurs installations en parallèle ce qui peut vous faire gagner un temps énorme.
Conclusion
L’installation de Linux Fedora est un pro­cessus qui a acquit beaucoup de maturité au fil des années. Aujourd'hui, nous pou­vons installer Linux quelque soit le maté­riel dont nous disposons. Linux peut aussi co-exister avec d’autres systèmes sur une même machine physique.
Cet article a été dédié à deux aspects de l’installation de Linux: une installa­tion classique qui décrit comment instal­ler FC7 à partir d’un DVD sur un PC dispo­sant déjà de l’installation de Windows. Le deuxième aspect concerne des personnes ayant des besoins plus avancées et expo­se l’installation réseau de FC7 via un se­rveur Web.

dimanche 21 septembre 2008

Imprimez avec samba

Avec SAMBA, Imprimez depuis vos client windows

Résumé:

Cet article explique comment utiliser
linux comme serveur d'impression dans un réseau de PC de windows

Pré requis:

Bien que le contenu de l'article est assez facile à suivre, des connaissances minimales en administration
systèmes s'avèrent indispensables pour une bonne compréhension (ajout d'utilisateurs, configuration d'imprimantes, partage samba...)


Environnement matériel et logiciel:

Les exemples que nous donnons tout au
long de cet article, ont été réalisés sur un serveur LINUX FEDORA
8. Sur ce serveur, à part le compte de root, nous avons créé un compte
utilisateur nommé « adel ». Nous avons aussi installé le service
samba avec la commande « yum -y install samba ». L'adresse IP du serveur
est 192.168.1.19.

D'autre part, le client est un PC équipé
d'un système windows XP.

Le partage de ressources informatique
constitue un atout important pour les personnes et les entreprises pour
maîtriser les dépenses. Particulièrement, le partage d'imprimantes
se révèle très utile, vu le coût, parfois élevé,
de l'acquisition de certains types d'imprimantes ainsi que les dépenses
incessantes de l'achat du consommable. Des solutions variées (matérielles
et logicielles) ont été conçus pour offrir une multitude
de choix aux administrateurs qui veulent installer des imprimantes partagées.


Dans cet article, nous présentons une
solution logicielle qui consiste à partager les imprimantes connectées
sur un serveur linux pour un réseau de PCs windows XP. Cette solution
peut être très utile, dans plusieurs situations telles que si
on dispose d'une imprimante qui n'est pas équipée de carte réseau,
si on veut contrôler l'accès..... Plus précisément, nous utiliserons
deux services fournis gratuitement avec la plupart des distributions
linux, à savoir CUPS et SAMBA, pour mettre en place GRATUITEMENT un
serveur d'impression.

Le reste de l'article est organisé comme
suit : dans la section 2, nous présentons CUPS et nous détaillons
la procédure d'ajout d'imprimante sous linux. Dans la section 3, nous
reprenons brièvement la configuration de samba (Les lecteurs sont invités
à la lecture de l'article « Donner des ailes à votre réseau avec
Samba (numéro 2/2008) » pour avoir une meilleure idée sur le serveur
SAMBA). Dans la section 4, nous allons décrire comment utiliser SAMBA
pour partager une imprimante pour le réseau windows. L'accent sera mis sur l'installation automatique des drivers de l'imprimante
en les plaçant sur le serveur d'impression.

Imprimez sous linux avec CUPS

Le Commun Unix Printing System (CUPS)
est un système modulaire d'impression, conçu par Michael
Sweet et Andrew Senft en 1999, pour les systèmes d'exploitation
de la famille Unix. L'utilisation de CUPS est conseillée
grâce notamment aux avantages suivants:


  • CUPS est recommandé par le
    « printing howto »

  • Il supporte le standard Internet
    Printing Protocol (IPP) qui a été intégré par les
    grands fabricants d'imprimantes et par les nouvelles versions de Windows.
    IPP supporte aussi le contrôle d'accès, l'authentification et le cryptage

  • CUPS possède plusieurs interfaces
    graphiques de configuration, mais surtout, il offre une interface Web
    d'administration

  • ...............................


  • Et enfin, SAMBA supporte CUPS

Pour une meilleur documentation sur ce
sujet, veuillez visiter cette adresse (http://www.hlug.org/presentations/cups/printing.html).

Ajouter une imprimante

Nous allons passer directement à l'installation
d'une imprimante avec CUPS. Ceci suppose que CUPS est installé et que
le service cupsd a été démarré correctement. Ouvrez votre navigateur
préféré et tapez l'adresse suivante: http://127.0.0.1:631/.
L'interface d'administration de CUPS va alors s'ouvrir. L'utilisation
de cette interface est intuitive. Nous nous limiterons à détailler
la procédure de l'ajout d'une imprimante. Pour ce faire, allez à la
rubrique « administration » et cliquez sur « add printer ». Un assistant
va vous guider, étape par étape à installer votre imprimante.

étape 1 : spécifiez le nom, l'emplacement
et la description de l'imprimante

étape 2: spécifiez le périphérique
sur lequel l'imprimante est installée. Comme nous l'avons mentionnée
ci-dessus, CUPS prend en charge plusieurs types d'imprimantes:
connectée localement, jet directe, il peut même configurer une imprimante
partagée sur un autre PC windows. Sélectionnez le type de connexion
de votre imprimante.

étape 2a: vous allez éventuellement
devoir spécifier l'URI de votre imprimante dans le cas où
elle n'est pas connectée localement

étape 3: Spécifiez le fabricant de
votre imprimante. Dans cette étape, il vous est aussi possible de donner
directement le driver en format PPD de votre imprimante.

étape 4: spécifiez le modèle de votre
imprimante. Enfin, en cliquant sur le bouton « add printer », votre
imprimante sera ajoutée au système
et vous allez être capable d'imprimer immédiatement.


Pour vérifier que votre imprimante a bien été ajoutée, allez à la rubrique « printers ». Si tout va bien,
vous allez la trouver. Vous pouvez d'ailleurs imprimer la page de test!


A ce stade de l'article, et après avoir
configuré l'imprimante, nous pouvons attaquer la partie réservée
au partage de l'imprimante.


  1. Partage d'imprimante et de fichiers avec samba

Samba est une implémentation Open source
du protocole SMB (Server Message Block), le protocole qui permet de
partager des ressources (fichiers et imprimantes) sur des
réseaux locaux de PC microsoft windows. Ce protocole a évolué dans les dernières versions de Windows pour devenir
CIFS (Common Internet File System).


Concrètement, SAMBA va permettre le partage de fichiers et d'imprimantes d'un serveur (ou tout
simplement d'un PC) Linux pour un réseau de PC windows. Il peut même
agir comme contrôleur de domaine (PDC).

La puissance de samba est dans sa simplicité: Un seul fichier (smb.conf) permet de
tout configurer! Sa syntaxe est simple, voire même triviale pour effectuer
des partages élémentaires. Mais, pour aller plus loin avec SAMBA,
il faut être un administrateur expérimenté.

Toute la configuration de
SAMBA peut être faite à partir du fichier /etc/samba/smb.conf (sur
un serveur linux FEDORA). Ce fichier est composé de sections
et de paramètres. Une section débute par son nom comprit entre deux
crochets et se prolonge jusqu'au début de la section qui suit:

[ global]

Chaque section est composée
d'un ensemble de paramètres sous la forme

nom_paramètre = valeur


Notez que les espaces avant
et après le signe « = » sont obligatoires et que les noms des sections
et des paramètres ne sont pas sensibles à la casse.


Chaque section de ce fichier
(excepté la section [global]) décrit un partage (share en anglais).
Le nom de la section est le nom du partage et les paramètres définissent
ses attributs. Il existe trois sections spéciales :
[global], [homes] et [printers].

La section [global] définit
les paramètres globaux du serveur SAMBA, comme,
le nom du serveur, le nom du groupe, .....

La section [homes] permet aux
utilisateurs d'accéder à leurs répertoires personnels sur le serveur.

Nous venons finalement à
la section qui nous intéresse le plus: c'est la section [printers].
Si cette section est définie, alors les utilisateurs peuvent accéder
aux imprimantes installées sur le serveur. Pour que ce service fonctionne
correctement, il faut que le paramètre printable soit « yes » et que
le répertoire de la file d'attente soit en mode écriture pour tous
les utilisateurs en y positionnant le « sticky bit ».

Par défaut, le fichier
smb.conf contient la section [printers] qui suit:

[printers]

comment = All Printers

browseable= no

path = /var/spool/samba

printable =yes

guest ok = no

read only = yes

create mask= 0700

Vous pouvez vérifier aussi
que le sticky bit est positionné sur le répertoire /var/spool/samba

[root@localhost ~]# ls -l

/var/spool/

total 24

.................................


drwxrwxrwt 2 root
root 4096 2008-06-30 17:56 samba

A ce niveau, nous pouvons
vérifier que la configuration fonctionne correctement. Pour cela, nous
pouvons éditer le fichier smb.conf comme suit:


[root@localhost ~]# cat /etc/samba/smb.conf

[global]

workgroup =WORKGROUP

server string = Samba Server

security = user

load printers = yes

cups options = raw

log file = /var/log/samba/%m.log

max log size = 50

dns proxy = no

[homes]

comment = Home Directories

browseable = no

writable = yes

[printers]

comment = All Printers

path = /var/spool/samba

browseable= no

guest ok = yes

writable = yes

printable = yes

Démarrons maintenant le service SAMBA avec la commande


[root@localhost ~]# service smb restart

Démarrage des services SMB : [ OK ]

Démarrage des services NMB : [ OK ]

Il faut maintenant ajouter les utilisateurs
qui ont le droit de se connecter à samba. Vous pouvez autoriser l'utilisateur
root et un autre utilisateur (adel) à se connecter au système avec
ces commandes:

smbpasswd -a root

et

smbpasswd -a adel

Après chaque commande, le
système va vous demander de taper deux fois le mot de passe pour chaque
utilisateur. Un bon linuxien va toujours faire attention à choisir
un mot de passe sécurisé surtout que cette fois, les mots de passe
vont circuler à travers le réseau. Cette vigilance doit se doubler
particulièrement pour le mot de passe de root.


Passons maintenant au PC client avec
le système windows XP installé dessus. Pour accéder aux différents
partages sur le serveur vous pouvez faire démarrer -> exécuter. Dans
la fenêtre qui apparaît vous pouvez taper


\\192.168.1.19\



Le système va vous demander de vous
identifier. Tout de suite après, la fenêtre de la figure
1 apparaîtra












Vous pouvez alors parcourir
le répertoire personnel sur le serveur linux ou, essayer d'accéder
aux imprimantes. En cliquant sur l'une des imprimantes, un message
d'avertissement parait et signale que le pilote de l'imprimante n'est
pas installé. La fenêtre vous demandera aussi si vous voulez installer
le driver






Il faudra par la suite aller chercher
le driver de l'imprimante et suivre toutes les étapes classiques de
l'installation. Malheureusement, il va falloir répéter cette procédure
sur tous les PC du réseau local, ce qui n'est pas forcément très
pratique, surtout, si l'ont dispose d'un grand nombre de PC sur le réseau
local. Heureusement, samba va nous éviter cette tâche répétitive
en permettant de stocker les fichiers du pilote de l'imprimante sur
le serveur.

  1. point and print

Comme nous l'avons signalé dans la section
précédente, SAMBA permet de stocker les drivers de l'imprimante sur
le serveur. Une première installation demeure nécessaire
et qui permettra de transférer les fichiers du driver depuis le PC
client vers le serveur. Il sera ensuite possible d'installer ce
driver automatiquement pour le reste des PCs. Cette procédure est rendue
possible grâce à la section [print$] du fichier smb.conf.


Nous vous proposons dans un premier temps
d'utiliser la configuration standard suivante:

[print$]

path = /var/spool/samba/

guest ok = yes

browseable = yes

read only = yes

write list = root adel


Le paramètre path permet de définir
le chemin dans lequel les drivers seront installés. Il faut obligatoirement
créer un répertoire W32X86 dans lequel les drivers vont automatiquement
être chargés.


[root@localhost ~]# mkdir /var/spool/samba/W32X86

Il faut aussi s'assurer que
le sticky bit est positionné sur ce répertoire (chmod +t /var/spool/samba/W32X86)

[root@localhost ~]# ll /var/spool/samba/

total 4

drwxrwxrwt 3 root root 4096 aoû 14 15:44
W32X86

Remarque :Le nom du répertoire dépend
du système d'exploitation installé sur le client :

- Windows NT x86 (XP/NT/2000) : w32x86
- Windows 95/98/Me : win40
- Windows NT Alpha_AXP : w32alpha
- Windows NT R4000 : w32mips
- Windows NT PowerPC : w32ppc

Le paramètre guest ok = yes permet au
partage d'être accédé par tous les utilisateurs.

Le paramètre « browseable = yes » rend
ce partage navigable mais en lecture seule grâce au paramètre read
only = yes.

Le paramètre le plus important de cette
section est sans doute write list = root adel qui définit la liste
des utilisateurs ayant le droit d'ajouter des drivers.

Remarque importante:
Pour qu'un utilisateur soit capable d'ajouter un pilote, il faut qu’il
soit root, ou bien listé dans la liste des administrateurs (write list).

Dans notre cas, ce sont les utilisateurs
root et adel qui ont le droit d'installer des drivers.

Continuons à présent avec la procédure
d'installation de l'imprimante. Sur le PC client, sélectionnez l'imprimante
que vous voulez utiliser (epson sur la figure) et cliquez sur propriété
(bouton droit de la souris) et sélectionnez l'onglet avancé. Cliquez
ensuite sur le bouton « nouveau pilote ». Une fenêtre va vous
demander de sélectionner le driver adéquat pour votre imprimante.
En appuyant sur appliquer, le driver va être chargé sur le serveur
(figure 4) au lieu d'être installé localement sur la machine cliente.















Il suffit maintenant de choisir le pilote
adéquat dans le menu déroulant de l'onglet avancé. Pour vérifier
que les fichiers du driver ont été correctement installés sur le
serveur, nous pouvons taper la commande qui suit:

[root@localhost ~]# ll /var/spool/samba/W32X86/3/

total 1392

-rwxr--r-- 1 root root 25305 jui 22 2001 EPE6000.GPD

-rwxr--r-- 1 root root 249344 aoû 23 2001 PCL4RES.DLL

-rwxr--r-- 1 root root 14362 jui 22 2001 STDNAMES.GPD

-rwxr--r-- 1 root root 264704 aoû 19 2004 UNIDRV.DLL

-rwxr--r-- 1 root root 21926 aoû 23 2001 UNIDRV.HLP

-rwxr--r-- 1 root root 199168 aoû 19 2004 UNIDRVUI.DLL

-rwxr--r-- 1 root root 620544 aoû 19 2004 UNIRES.DLL


Notez que les fichiers ont été effectivement chargés. Maintenant, il ne reste qu'à apprécier l'utilisation
de l'imprimante partagée avec ses drivers. Vous n'aurez pas à installer
ce driver sur le reste des PCs clients.














Enfin, un « quick start »

Maintenant, après avoir vu d'une façon
détaillée la procédure nécessaire au partage de l'imprimante et
de ses drivers, nous récapitulons dans cette
section la procédure. Cette section peut être vue comme
une sorte de « quick start »


5.1. Sur le serveur: (en tant que root)


Coté serveur, il faut commencer par
exécuter les actions suivantes :

Installer samba : yum -y installsamba

Éditez le fichier /etc/samba/smb.conf
comme le montre le Listing 1 merci de mettre
ce listing à art comme Listing 1. et se réferer au Listing 1.

Listing 1: Contenu de fichier /etc/samba/smb.conf


[global]

workgroup = WORKGROUP

server string = Samba Server

security = user

load printers = yes

cups options = raw

log file = /var/log/samba/%m.log

max log size = 50

dns proxy = no

[homes]

comment = Home Directories

browseable = no

writable = yes

[printers]

comment = All Printers

path = /usr/spool/samba

browseable = no

guest ok = yes

writable = yes

printable = yes

[print$]

path = /var/spool/samba/

guest ok = yes

browseable = yes

read only = yes

write list = root adel

printer admin = root adel

Ajoutez les utilisateurs root et adel à samba

smbpasswd -a root

smbpasswd -a adel


Ensuite créez le répertoire /var/spool/samba/W32X86/
mkdir /var/spool/samba/W32X86

positionnez le sticky bit de ce répertoire

chmod +x /var/spool/samba/W32X86/3/

(Re)démarrez de service smb

service smb (re)start


5.2. Coté Client


Sur le client, la configuration de l’imprimante
se fait d’abord en accédant au partage démarrer->exécuter->
\\IPSERVER\ (authentifiez vous comme root ou comme adel). Il faut ensuite
Aller à la rubrique imprimantes et télécopies et sélectionner les
propriétés avec le bouton droit. Par la suite, Aller à
l'onglet avancé. L’installation
du driver se fait en cliquant sur le bouton nouveau pilote
qui sera automatiquement être installé sur le
serveur. Il ne reste que de profiter

Conclusion

Cet article a été dédié à détailler
la procédure de partage d'imprimante sur un réseau. C'est une solution
logicielle basée entièrement sur des serveurs libres, à savoir CUPS
et SAMBA, et qui sont distribuées avec la plupart des distributions
récentes de LINUX. Cette solution est libre, gratuite et
peut être facilement mise en place.

Cette solution vient compléter les autres
techniques que nous avons présentées et qui consistent à utiliser
SAMBA comme serveur de partages et comme serveur de domaine pour un
réseau windows. Les administrateurs avancés peuvent combiner toutes
ces techniques pour mettre en place un serveur qui regroupent tous
les aspects présentés.